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Depuis deux générations, les Roussos étaient installés en Egypte et c’est le 15 juin 1946 que naissait à Alexandrie Artemios Venturis Roussos ; sa mère Olga et son père Georges, d’origine grecque tous deux, avaient eux aussi vu le jour dans ce pays que ses grands-parents avaient rejoint dans les années 20. Selon la coutume grecque, le bébé porte le prénom de son grand-père paternel, Demis étant un diminutif d’Artemios. Surgi au cœur d’une communauté orthodoxe, il vit au milieu d’une ville musulmane : dès l’enfance, il est imprégné de musique folklorique, subissant les influences byzantine et arabe. Attiré par le chant, il fait partie du Choeur de l’église grecque byzantine d’Alexandrie et y chante durant cinq années en tant que soliste ; parallèlement, il étudie le solfège et apprend à jouer de la guitare, de la trompette. Tout se passe pour le mieux lorsque, en 1961, éclate l’affaire de Suez. Les résidents en Egypte doivent quitter le pays et les Roussos, - dont le père est ingénieur dans une compagnie de construction immobilière - regagnent leur patrie d’origine, la Grèce. N’ayant que la musique en tête, au grand désespoir de sa mère qui lui cherche la meilleure école d’Athènes, il forme à 17 ans son premier groupe « The Idols », jouant de la guitare et de la basse. Il se compose alors de Jo, son cousin, de Natis Lalaitis, Nikos Tsiloyan et de Anthony. Le hasard veut qu’un jour, Demis remplace un court instant le chanteur du groupe, il interprète alors un negro spiritual « The house of the rising sun » et un autre grand succès du moment « When a man loves a woman ». D’emblée, le public est conquis par sa voix. Envahi d’un grand besoin d’indépendance, il sent mûrir le besoin d’assurer sa propre vie. Aussi, groupes, clubs font partie désormais de son quotidien. La rencontre de Lucas Sideras et de Argyris Koulouris l’amènera à jouer les succès internationaux du moment dans les boites et les clubs. Le grand tournant de cette vie musicale sera la rencontre durant l’été 1966 de Vangelis Papathanassiou. Une chanson fera immédiatement découvrir à ce dernier sa voix unique. Au sein de son groupe, Demis chante de plus en plus, devenant souvent soliste. Cependant, quelques rencontres ont lieu avec Vangelis. Ces jeunes musiciens, coupés de l’activité musicale internationale, entrevoient bien vite qu’une carrière intéressante ne peut se faire qu’en dehors de leur pays.APHRODITE’S CHILDDemis quitte son groupe et commence à répéter de nouvelles chansons avec Vangelis. Fin mars 1968, Lucas accompagné de Demis prennent le train pour Londres, Vangelis devant les rejoindre quelques jours plus tard. Le sort en décide autrement ; arrivant à Douvres - frontière anglaise -, sans permis de travail, les douaniers dans leurs bagages découvrent des photos, des bandes magnétiques et comprennent bien vite les intentions de ces jeunes musiciens qui interrompent là leur voyage. De retour à Paris où ils s’installent, bloqués par les circonstances, ils voient leurs maigres économies fondre jour après jour. Ne pouvant plus quitter Paris qui commence à gronder, seul un enregistrement peut leur sauver la mise. Ils apprennent la tenue d’une conférence internationale de Phonogram ; prenant leur courage à deux mains, ils s’y rendent, rencontrent les grands dirigeants, leur expliquant la situation. Un contrat est signé, draconien pour le moins, et exclusif pour une durée de six ans. Devant la nécessaire obligation de s’en sortir, ils le signent et peuvent ainsi enregistrer ; il s’agissait en fait de la finalité de leurs voeux. Dans une cave de quatre mètres carrés proche de la porte d’Italie où ils répètent, naît « Rain and tears » composé par Vangelis. Les paroles ont été écrites par un jeune auteur présenté par la maison de disques, Boris Bergman. Dans des conditions peu ordinaires, l’enregistrement du 45 Tours a lieu, in extremis. Le lendemain, le studio fermait suite à la grève générale. Quelques semaines plus tard, « Rain and tears » est numéro 1 au hit-parade. Ils viennent de décrocher un tube ! De leur côté, eux ne voient pas vraiment de différence. Par contre, les propositions de concerts commencent à arriver et le succès les emporte dans un tourbillon. En juin, un passage à l’Olympia durant une semaine en première partie de Sylvie Vartan sera un véritable triomphe. L’été se passe dans les boites du Midi de la France, le succès grandit. Ce premier enregistrement se vendra à des centaines de milliers d’exemplaires et la voix fabuleuse de Demis les conduira à bien d’autres succès encore avec « It’s five o’ clock », « I want to live », « End of the world », « Spring summer winter and fall. Ces cinq 45 tours seront accompagnés de deux albums qui seront n°1. Le groupe se hisse alors à la première place en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en France en Italie...Aphrodite’s Child vivra deux ans ; 239 passages sur les circuits de télévision ont ponctué cette période. Côté vie privée, Demis épouse Monique avec laquelle il aura une fille, Emilie. Cependant, Vangelis reste insatisfait ; il veut une musique plus sérieuse, dans l’esprit de celle qu’il réalise seul. Avec la volonté de s’affronter aux marchés anglais et américains, il désire arrêter les tournées pour se consacrer à un travail en studio. L’enregistrement du double album « 666 », basé sur des textes de l’apocalypse de Saint Jean concrétise cette volonté de changement. Moment critique pour le groupe : après un enregistrement qui avait duré trois mois et coûté cher, la maison de disques panique. La séparation du groupe devient inéluctable à la suite d’une mise au point houleuse entre Vangelis et Lucas. Finalement, c’est tout seul que Vangelis termine un an après cet album acclamé à l’époque comme un chef d’œuvre classique. Soutenu par une maison de disques, Phonogram, Demis entreprend alors une carrière solo.Demis Roussos EN SOLOS’inspirant des thèmes folkloriques qui fourmillent dans sa tête, s’appuyant sur les sonorités et les instruments pop, il réalise son rêve. Deux mois de studio sont nécessaires pour mener à bien la réalisation de ce premier 30 cm. Il en compose certaines mélodies et conçoit les arrangements. Baptisé « Fire and Ice », l’amour, la vie, la mort en sont les principales composantes. Douze titres y figurent, l’album sort en novembre 1971 ; Demis n’est déjà plus tout à fait un inconnu, son premier 45 T « We shall dance » ayant été l’un des plus grands succès de l’été 1971, en France mais aussi dans toute l’Europe. Sa carrière internationale s’affirme d’emblée. L’année 1972 sera celle des voyages ; l’Espagne, l’Italie, les Pays Bas, la Grèce, l’Allemagne le reçoivent. En juin sort « My reason » qui le place en quelques semaines à nouveau en tête des ventes de 45 T en France. En septembre, consécration nationale avec un passage à l’Olympia où il révèle son talent. Ses possibilités vocales sont fantastiques, son sens de la scène extraordinaire. Puis nouvelle consécration, cette fois au Brésil où il est accueilli au Festival de Rio. Devant 30 000 personnes, il présente alors une chanson composée spécialement pour la circonstance par Lakis Vlavianos « Velvet Morning ». Grec comme lui, il est né à Athènes le 7 juillet 1947 et compose la majorité de ses chansons, My friend the wind, Someday, sommewhere,...Accompagnateur et chef d’orchestre, il joue de l’orgue, du mélotron et du moog synthetizer. Ce passage en Amérique du Sud ouvre à Demis pour 1973 une grande tournée. L’année 1973 voit la naissance de son deuxième album « Forever and ever » composé de chansons qui deviendront presque toutes des grands succès à l’instar de Forever and ever, My friend the wind, Lovely sunny days, My reason, When i am a kid, Good bye my love, good bye...Deux millions de disques sont déjà vendus en une année de carrière solo, le phénomène Demis Roussos ne fait que commencer. Cette année là, j’entends beaucoup à la radio, j’écoute souvent les disques de l’ancien Aphrodite’s Child et qu’elle n’est pas ma surprise d’apprendre qu’il allait donner un tour de chant dans ma ville, en première partie de Joe Dassin. Il s’est agi de ma première rencontre avec Demis ; je ne l’avais encore jamais vu sur scène mais il était comme dans mon imagination, omniprésent, omnipuissant. Son entrée est annoncée par un instrumental de son orchestre, à mi chemin entre une musique wagnérienne et byzantine. Ajoutez à cela une sonorisation impressionnante, voici Demis sur scène. La stature déjà impressionnante, la barbe de prophète en bataille, l’œil jetant des éclairs, le sourire confiant et satisfait, Demis, le pape du pop, au physique de Pop, le geste majestueux, la démarche hautaine apparaît tandis qu’un nuage de fumée l’enveloppe. Ce soir là, il distille avec de sublimes nuances un harmonieux cocktail de musique grecque et byzantine à la fois. Baigné par cette musique, le public reste subjugué par ce perfectionnement technique. Demis Roussos possède un style de musique qui n’appelle pas une défonce dans l’improvisation ; aussi, il travaille tout en finesse, en joliesse. Sur scène, les couleurs sont assorties parfaitement à la musique, tendres, douces, sans agressivité aucune. L’une des chansons « Thousand years of wondering » pas connue d’ailleurs, dure six minutes. Créée par son ami Lakis Vlavianos, elle oscille entre Bach, Led Zeppelin et les Yarbirds. Un petit voyage en Grèce avec « My reason » met fin à ce tour de chants fantastique. Sa musique émeut le public, fait sourdre dans les cœurs l’étrange envoûtement que procurent les chants religieux et l’agressive modulation des chants arabes. On se laisse envahir par cette voix hors du commun. Personnellement, c’est à partir de ce moment que je suis devenu...Fan de DemisRécupérant çà et là tous les disques déjà sortis, j’amasse à cette époque tous les documents que je peux trouver le concernant, apprenant ainsi bien des choses mais restant parfois perplexe devant certains articles ! En 1973, je tente de lui rendre visite à Neuilly-sur-Seine où il possède un appartement ; malheureusement, il est absent et j’apprendrai un peu plus tard, qu’en fait, il ne passe là que quelques nuits par an. Durant cette année 1973, j’ai l’occasion de le rencontrer lors d’un gala, assiste au réglage de la balance et décroche un autographe ; c’est ma première vraie rencontre avec l’homme Demis Roussos. L’année 1974 voit le triomphe en Allemagne et la sortie de son nouvel album « My only fascination » ainsi que de son journal destiné à ses amis du monde entier « Demis Roussos News ». Cette première revue est l’occasion pour Demis de faire le point de ses trois années de carrière passées en chanteur solo. On y apprend qu’en 1000 jours, il a donné 380 concerts dans 18 pays, parcouru 400 000 km en avion, 100 000 en voiture, participé à 120 émissions de télévision, 180 émissions de radio, 3 festivals de la chanson, au M.I.D.E.M. 73, enregistré 40 chansons, soit 3 albums avec 600 heures de studio, reçu 15 disques d’or et vendu près de 9 millions de disques... Au niveau familial, les Roussos ont envie d’un vrai foyer ; ils achètent une propriété à Maisons-Laffitte, dans les environs de Paris. Désirant y apporter son empreinte, Demis fait finalement tout refaire. La presse spécialisée s’empare de ce sujet. Après deux années de travaux de décoration, la maison est enfin prête. Toute blanche, dans un style 1930, inspirée des maisons coloniales américaines, telle se présente cette superbe demeure. Cinq continents en cinq tournées de 45 jours, c’est le programme de l’année 1975. Le reste du temps est consacré à la préparation d’un double album auquel il pense depuis plus d’un an déjà. Il s’agit d’un show de deux heures, avec en première partie des chansons connues comme « My reason », « Forever and ever », « Good bye my love, good bye » et en deuxième partie une œuvre inspirée d’Homère. Certains passages musicaux sont composés par Manos Hadjidakis, plusieurs auteurs ont fait les textes, Constandinos, Boris Bergman, le tout en anglais. Malheureusement, cette représentation, qui devait être enregistrée sur 33 T ne l’a jamais été. Cette année 1975 est également marquée par un heureux événement. Le lundi 15 septembre 1975, à 3 h 35 du matin, le petit garçon tant attendu par Demis et Dominique, son épouse, naît. Très fier, le papa voit en Cyril la continuité des Roussos. En France sort l’album « Souvenirs » suivi d’un autre en 1976 « Happy to be ». L’année 1976, c’est aussi le tour de l’Angleterre avec un 33 T « The Roussos Phenomenon » suivi en 1977 d’un premier album en français « Ainsi soit-il ». En 1977 sort également en France l’album « The Demis Roussos Magic », plus de 30 millions de disques sont déjà vendus dans le monde. Cependant, entretenant un palais dont il ne bénéficie que rarement, Demis préfère rejoindre Monaco où la famille s’installe cette même année. Le 5 décembre commence un tour de chant de quelques jours à l’Olympia de Paris. L’année 1978 est la sortie d’un album « Demis Roussos » réalisé aux Etats-Unis. En juin 1979, les Roussos s’installent vers Malibu où ils louent une magnifique villa en bord de mer ; sort l’album « Universum » enregistré en français, allemand, italien, espagnol, il connaît un fort succès en Amérique latine.Le 19 mai 1980 sort un nouvel album qui le conduit au sommet de tous les hit-parades « Man of the world ». Il contient son nouveau 45 T « Lost in love » sorti en Angleterre et aux Pays-Bas mais aussi « I need you » sorti en simple en France, Italie, Espagne. Ce nouvel album contient des chansons de Barry Mann, Harry Nilsson, Francis Rossi et de plusieurs autres artistes du monde de la pop musique. Les chansons sont des succès, « Lost in love » en Angleterre, au Pays-Bas, en Belgique. Le titre « Sorry » grimpe également au hit en Angleterre, « I need you » en France, Italie et en Espagne. « San Pedro's Children » avec Sorry en face 2 sort en Allemagne après « Lost in love ». L'album «Man of the world » sort finalement en quatre versions différentes : - France : face I Man of the world, Slacham dance, Lost in love, Miss you nigths, little girl, I need you, l'd give my life. Face 2: Sorry, Had to run, San Pedros Children, The wedding song, Love is away, We're over. - Angleterre: idem sauf face 2 How glad i arn you oem au lieu de Had to run - Espagne: face I Senora, version espagnole de I need you et face 2 Cançion de boda à la place de « Wedding song » - Italie: face I Credo remplace « I need you », face 2 Nascera (higway home au lieu de Had to run. Sorti dans presque tous les pays du monde, l'album est produit par David Mckay.UN LOOCK NOUVEAUJuin 1980, une balance accuse le poids de 147 kg. Stop. En 1979, Demis avait déjà tenté un régime afin de perdre du poids. D’essai en essai, il finit par trouver celui qui lui convient le mieux. En juin 1980, il entreprend son régime. Le résultat en surprend plus d’un ; en dix mois, il perd 50 kg. En septembre, il donne cependant quelques galas en Angleterre dans les clubs autour de Londres suivis en octobre d’une tournée en Argentine. En Italie, il décroche un disque d’or pour 150 000 exemplaires vendus de son album « Universum ». Fin février 1981, Demis est en France : il participe au Marché International du Disque et de l’Edition Musicale à Cannes et apparaît dans un show télévisé spécial, Le Palmarès des chansons, où il interprète Forever and ever, My reason et de nombreux autres anciens titres. Pour conclure, il chante son dernier titre sorti en simple « Si j'étais roi de la Terre » produit par Alec Constandinos. A Rouen, il participe à un show radio proposé par RTL avec Michel Drucker. Un nouveau simple sort « Race to the end » composé, arrangé et produit par Vangelis Papathanassiou sur des textes de Jon Anderson. Il s'agit d'une adaptation vocale du film « Les chariots de feu ». Sorti en Angleterre le 16 mars 1981, le reste du monde peut l'apprécier fin mars et en avril. Le nouvel album « Race to the end » est enregistré en mai et juin 1981 et réalisé en août. Cependant, Demis enregistre avec Vangelis la version française de Race to the end et une autre chanson qui sera réalisée par Demis en France. Après une tournée du 17 juin au 16 juillet 1981 en Australie, il entreprend un nouveau grand tour d'Europe. Il se déroule du 16 novembre au 15 décembre 1981 avec 27 concerts dont 6 en Angleterre, le reste en Hollande, Belgique, France, Suisse. En France sort un simple, version française de Race to the end, « La course infinie » de même qu'une version espagnole « Es tu libertad ». Véronique Skawinska, amie de Vangelis, écrit un livre racontant le régime entrepris par Demis; il sortira en automne 1981. En août 1981, Demis profite de vacances en Grèce se préparant à travailler un nouvel album en septembre et octobre 1981. En novembre 1981, Vicky Léandros enregistre un album en duo avec des chanteurs comme Johnny Halliday, David Soul, Demis. Ce duo avec sa compatriote sort en simple en décembre 1981 en Hollande et en Suisse. Réalisé en mars 1982, un nouvel album « Demis » voit le jour en Angleterre, en Hollande, en Allemagne et dans de nombreux autres pays du monde. D'un style musical différent à l'instar de l'image de Demis qui a changé. Il comprend les titres suivants: Lament, Were shining, Take me sailing, song without end, for the free, Gypsy lady, Need to forget, Race to the end, Where are they now. Il sort en France, en Italie et en Espagne avec des titres chantés dans la langue du pays. Pour la France, Lament devient Au nom de l'amitié, Song without end devient Ma chanson qui n'en finit pas, For the free les enfants du futur, Race to the end, la course infinie et enfin Where are the now devient Où est ce temps. Pour l'italie, For the free devient Ese tu, Need to forget impossible dimenticarti. Pour l'Espagne, Take me sailing devient Una isla an el cielo, For the free devient En el nombre de l'amistad, Need to forget, Nessecito Olvidar et Race to the en des tu libertad. Un simple sort sous le titre « Lament ». Devant réaliser de nombreuses télés, radios afin de promouvoir son disque, Demis décide de s'installer en Angleterre; il y loue durant six mois un appartement. En cet automne 1982 sort en France un simple « Follow me » et un album « Attitudes » . La version européenne - qui sort fin octobre, début novembre -comprend les titres suivants: Follow me (version longue sur le 2è mouvement pour concerto d’Aranjuez), Pretender, Planet earth is blue, Deepest of aIl, Take my hand, Flaming star, House of the rising sun. La version anglaise voit la chanson « Take my hand » remplacée par une version nouvellement mixée de « Lament », « Flaming star est également remplacé par « Race to the end » . Un simple international -Follow me et Song without end est également produit. Un 45 T « Jay » sort en 1983 suivi en 1984 d’un album « Réflections » produit par son ami Vangelis ; il regroupe des chansons connues de différents artistes. En 1985, sortie d’un 45 T « Amis pour la vie ». Cette année 1985 restera marquée par un événement exceptionnel dans la vie de Demis. Le 14 juin, il est victime d’un détournement d’avion alors qu’il voyage avec son épouse, Pamela. Choqué par cette expérience traumatisante, il comprend alors combien la vie est belle, lui qui a vu la mort de très près. Il décide alors qu’il peut contribuer à un monde meilleur à travers ce qu’il connaît le mieux, la musique. Il entrevoit d’enregistrer à nouveau et de se produire sur scène. En 1986 sort un simple « Island of love » suivi en 1987 d’un autre simple « Quand je t’aime ». En 1988 sort l’album « Le grec » dédié à sa mère ; il en compose deux titres, « The beauty of your eyes » et « Futureless forever ». Décembre 1989 verra la sortie de « Voice and vision » avec un titre qui sera repris en simple « On écrit sur les murs ».VERS LE NOUVEAU MILLENAIREDeux simples sortiront en 1990, " Poésie " et " Même si ". L’album " Chrismas " enregistré dans le début des années 90 reste considéré comme le recueil de chants classiques de Noël le plus vendu. Des tournées sont organisées en France dans nombre d’églises françaises qui se font le relais de ces chansons éternelles. En 1993, sortie de " Insight " où l’on peut retrouver entre autres un poème de Charles Baudelaire " Spleen " issu de son œuvre " Les fleurs du mal ". Demis est alors accompagné sur ce texte par Ronnie. " In Holland ", album symphonique et " Immortel ", paraissent en 1995.Ce dernier album rassemble de nombreuses chansons populaires françaises incontournables de par Michel Legrand " Les moulins de mon cœur ", Charles Trénet " La mer " et " Que reste-t-il de nos amours ", ou encore Prévert " Les feuilles mortes ", Piaf " La vie en rose " et " L’hymne à l’amour ". quot; Senerade " sort en 1996 ; c’est une collection de pièces d’opéra classique occidentales, Nouveau C D " Mon île " composé de musiques ethniques, paraît en 1997. Le titre phare en reste " Dinata "." The Phenomenon " regroupant 4 CD sort en 1998 et offre les 30 années de carrière de Demis Roussos. On y retrouve une chanson de ses débuts " Thousand years of wondering " de même qu’un petit opéra rock inspiré d’Homère et déjà entrevu en 1975. Un Digital Vidéo Disc est également réalisé ; il comprend une galerie de photos et offre la possibilité de découvrir l’époque d’Aphrodite’s Child, une interprétation émouvante de " Race to the end " et de profiter de la chanson " On écrit sur les murs " où Demis reprend la basse. Réalisé en 2000,un nouveau CD voit le jour, enregistré en allemand " Auf Meinen Wegen ", anglais et italien.Une nouvelle sortie en juin 2001Universal vient de sortir un compilation composée de 20 titres. Cet objet très luxueux comporte une biographie tirée de ce site illustrée de nombreuses photos.
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